Parution de la semaine - 14 Septembre 2010

Les hommes poilus sont enfin de retour avec une nouvelle mouture !

Avec le tome 2 de Grinderman, les gars nous reviennent avec un enregistrement sur lequel le charme opère autant, sinon mieux que jamais. D’une théâtralité sans borne, Nick Cave avec ou sans moustache, ça n’enlève rien de sa virilité, ni au charisme du personnage. Tout porte à croire qu’on entend un enregistrement créé en session de groupe pour retrouver l’intensité du live, sinon l’illusion est parfaite. Pour ce deuxième album, on est assaillis par des riffs de guitares sales, une ambiance dramatique et dès les premières notes, on est convaincus, même si on s’attendait à en prendre plein la gueule, ça va au-delà des espérances. Un peu plus expérimental cette fois-là, mais le public était prêt à suivre peu importe les chemins que le groupe allait emprunter.


De l’intensité sur cet album, ce n’est même pas le mot, on croirait entendre Nick Cave à ses débuts tellement que les pièces sont viscérales et légèrement dérangées, comme on les aime finalement ! Une ambiance aussi déjantée que le premier clip pour la pièce Heathen Child, où il y a que Nick Cave et sa bande qui peuvent se permettre ce genre d’excursion artistique. L’album Grinderman 2 va encore plus loin au niveau du Rock décapant, avec des arrangements moins épurés que sur le volume précédent, mais toujours avec le côté  hypnotique, bruyant et cru. Un grand cru, justement, vous voilà prévenus !

Le clip pour la pièce Heathen Child de Grinderman 2