Coup de Gueule
6 mars 2021
Les derniers d'hier seront les premiers de demain
Il y a 2 types de personnes dans la vie : les gagnants et les perdants. Clairement, les gagnants vivent aussi leur lot de revers. Eux, ils ne s'écrasent pas devant la défaite, mais continuent d'échouer jusqu'au jour où ils réussissent. Les perdants ne font pas seulement que s'effondrer face à l'adversité. Eux aussi continuent d'essayer, mais n'arrivent pas toujours aux succès escomptés. Pourquoi?
Une des plus grandes différences de fonctionner des vainqueurs réside dans le fait qu'ils n'ont pas peur de prendre leur place quitte à piler sur des pieds de certains pour arriver à leurs fins. Les perdants, souvent (trop?) sensibles et gentils, sont plutôt réticents à prendre la place qui leur appartient. Ces derniers cèdent fréquemment le passage aux autres, plus audacieux et ambitieux.
Faire la bonne chose
Dans nos sociétés individualistes, chacun a sa propre définition et vision de ce qu'est le bien et le mal. En perte de repères depuis que nous avons majoritairement sorti la religion de notre quotidien, nous avons jeté le bébé avec l'eau du bain. La manipulation, les demi-vérités, la moralité discutable et l'éthique élastique, brouillent souvent les pistes entre nos paroles et nos actions.
Même le peuple canadien, souvent qualifié d'aimable et sympathique, est peut-être devenu en réalité plus diplomate et hypocrite. Au lieu de se dire la vérité au visage, on se raconte souvent des gentillesses, ce qui se transforme parfois en vacheries dès que notre prochain a le dos tourné ou sous la protection de nos écrans d'ordinateurs interposées par le pseudo anonymat du Web.
À chacun ses valeurs et principes
On peut souvent se demander où est l'intelligence émotionnelle lorsque l'on se met à regarder autour de soit. Qu'est-il arrivé de la bonté pure et simple qui, trop souvent, est absente de notre quotidien au rythme effréné? Ces gestes, devenus rarissimes, étonnent tellement que ce sont une minorité de gens qui s'en montrent encore capables!
Certains individus sont bien peu scrupuleux et manquent cruellement de discernement quand vient le temps de ne simplement pas faire aux voisins ce que l'on aimerait pas qu'ils nous fassent.
Bon nombre de personnes ne se gênent pas de piler sur les orteils pour se rendre un peu plus loin au grand jeu de la Vie. Si ce n'est que pour gagner une maigre place dans le trafic à l'heure de pointe et pour se rendre une fraction de seconde plus tôt sur un autre feu de circulation.
Où est rendue la sagesse? Qu'advient-il du savoir-être et la politesse? Ces notions ne sont pourtant pas seulement réservées aux autres...
Le gros bon sens là-dedans
Le doute plane quant à savoir ce que c'est sincèrement. La logique de notre prochain est fort différente de la nôtre, on en convient!
Il est trop facile de se défiler, de s'excuser après avoir mal agit au lieu d'éviter tout bonnement de faire sciemment ce que notre for intérieur nous indique de ne pas faire. Il est toujours plus facile et attrayant de prendre le chemin le plus court, quitte à se montrer plus ratoureux, de couper les coins ronds s'il le faut afin d'obtenir les résultats escomptés.
Si je vais chez-vous et que je brise un vase précieux (intentionnellement ou par une inadvertance avouée), j'aurai beau m'excuser autant que je peux, ceci ne viendra jamais remettre comme neuf le pot cassé. Une fois que le mal est fait, la réparation devient bien compliquée. Pourquoi diantre plusieurs personnes semblent se foutre autant des conséquences de leurs actions? Ça me dépasse!
Les prétextes, les faux oublis, le festival de la menterie et de la malhonnêteté : Est-ce que les bons côtés de l'être humain vont l'emporter sur ses mauvais, pour de vrai?
Le monde extérieur synonyme d'hostilité?
Parfois, on se fait violence, à l'interne comme à l'externe. Particulièrement les sensibles qui sont les premiers à s'auto-dénigrer et à se dévaloriser. Les champions de l'ego démesuré eux, n'ont pas la même dynamique.
Ces derniers se croient supérieurs à tous et dans tout. Ils ont raison et les autres font erreur. Ce n'est jamais vraiment de leur faute. Ils assument très peu ce qui leur revient, puisque de toute façon, les sentiments qu'ils font vivre autour d'eux n'appartiennent qu'aux autres.
La déresponsabilisation érigée en système, ils la pratiquent sans même en être conscients ou, pire encore, savoir ce que ceci signifie. Experts manipulateurs, ils en viennent jusqu'à se mentir à eux-mêmes, comble de l'ironie! Quelle triste bête que celle convaincue d'être sur le bon chemin, qui ne se remet pratiquement jamais en question et qui analyse bien peu sa manière d'être.
Pauvres eux au fond, ils sont victime d'eux-mêmes et ça leur plait. Au grand désarrois des gens qui les entourent. Grand bien leur fasse!
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13 mars 2020
La vie nous tue un peu plus à chaque jour
Vous ne voulez pas savoir ce que j'en pense. Mais si vous insistez...
Y'a tellement de gens sur Terre que plusieurs personnes pourraient disparaître que ce ne serait pas une grosse perte pour l'humanité. Que la sélection naturelle reprenne un peu du service, ça rétablirait peut-être un tant soit peu l'équilibre des espèces planétaire ! Si on est pour crever de ça maintenant, même si on vire complètement fou ça ne changera rien. Une chose est sûre, c'est qu'on va tous mourir un jour, on ignore seulement quand et de quelle manière. Ceci étant dit, ce n'est pas une raison de ne prendre AUCUNE précaution, mais de là à presque tout fermer ou annuler, c'est vraiment démesuré. Je suis bête, je sais, c'est mon petit côté misanthrope qui ressort parfois...
Bien sûr, on se doit d'être vigilant, si ce n'est pas pour soi, au moins de le faire pour les autres. On a collectivement le devoir de le faire. Certes, mais bordel, il me semble qu'il faut agir logiquement ! Je crois qu'on s'emporte de manière démesurée pour ceci et pas suffisamment pour plein d'autres raisons autant, sinon encore bien plus préoccupantes à mon humble avis. Passifs. Indifférents. Impuissants.
Notez bien, je ne souhaite la mort de quiconque d'innocent, mais bon, la vie c'est aussi ça. L'affaire, c'est qu'il s'agit trop souvent d'un sujet tabou en occident, on cache tout de la grande faucheuse en général. Pour ma part, la mort fait partie de ma vie depuis ma tendre enfance. Quand tu vois une personne trépasser devant toi à dix ans, ça forge une certaine vision de la vie. Alors, je ne vais pas aller m'acheter une caisse de Purell, juste me laver plus souvent les mains, si ce n'est que pour épargner les autres. Par contre, pour les suicidaires, ça facilite les choses, ne suffit maintenant que de lécher un poteau de métro ! Puis ça fait ressortir ceux qui ont peur de leur propre finalité, quelque part, c'est une belle étude sociologique !
Notez bien, je ne souhaite la mort de quiconque d'innocent, mais bon, la vie c'est aussi ça. L'affaire, c'est qu'il s'agit trop souvent d'un sujet tabou en occident, on cache tout de la grande faucheuse en général. Pour ma part, la mort fait partie de ma vie depuis ma tendre enfance. Quand tu vois une personne trépasser devant toi à dix ans, ça forge une certaine vision de la vie. Alors, je ne vais pas aller m'acheter une caisse de Purell, juste me laver plus souvent les mains, si ce n'est que pour épargner les autres. Par contre, pour les suicidaires, ça facilite les choses, ne suffit maintenant que de lécher un poteau de métro ! Puis ça fait ressortir ceux qui ont peur de leur propre finalité, quelque part, c'est une belle étude sociologique !
Je sais que je peux parfois être radical, mais bordel je dirais que ça ne pourrait pas nuire d'être moins nombreux à contribuer à la pollution au nom de l'avenir de tous. Que sont quelques millions de morts sur 7,6 milliards ? Si tel était le cas, ceci pourrait possiblement contribuer à réduire l'impact qu'autant d'humains, avec les habitudes de surconsommation, peut avoir sur notre planète. De là les racines de mon souhait d'une bonne pandémie et ce, depuis bien longtemps d'ailleurs, me voilà servis. Évidemment, on ne fait pas le tri de ceux qui vont lever les feutres et je serais dévasté qu'une personne de mon entourage en meure de cette cochonnerie. Pas pour bon nombre d'enfoirés, d'une bonne bande d'imbéciles et de ceux qui en ont marre de vivre nécessairement.
De mon côté, mon système immunitaire est probablement trop fort ! Si je n'aime pas ma vie, ce n'est certainement pas une raison d'être indifférent face à la maladie ou la mort des autres. Je m'excuse sincèrement, ce n'est pas ce que je prétend. Je sympathise avec vos inquiétudes pour vos enfants et vos parents.
De mon côté, mon système immunitaire est probablement trop fort ! Si je n'aime pas ma vie, ce n'est certainement pas une raison d'être indifférent face à la maladie ou la mort des autres. Je m'excuse sincèrement, ce n'est pas ce que je prétend. Je sympathise avec vos inquiétudes pour vos enfants et vos parents.
Peut-être que ces événements auront finalement des effets positifs sur l'environnement en contribuant au ralentissement économique, tout en nous poussant vers une décroissance involontaire, malgré ses effets pervers. Moins de déplacements et de production industrielle, etc. Après tout, ce sont les industriels qui ont le plus grand impact sur la planète. Un mal nécessaire, qui sait ? En même temps, on commercialise déjà une genre de figurine à ľeffigie du virus, j'espère seulement que c'est une blague, mais le contraire ne m'étonnerait guère... How fucked-up is that ? Faire du profit là-dessus. Ah, la bêtise humaine semble infinie ! Vous connaissez le sentiment ?
En ce moment, il y a nos politiciens qui n'y comprennent rien et font tout, tout croche, tout l'temps et cette fois n'en est pas une exception. Évidemment, ce sera encore les artistes et les travailleurs culturels, entre autres individus économiquement vulnérables, qui seront les premiers à écoper de ces mesures draconiennes que l'on vient de nous imposer. Encore moins de liberté et davantage de peur. Une hystérie collective véhiculée par les médias de masse jusqu'au plus profond des chaumières qui s'insère dans nos viscères et qui se greffe à notre moelle épinière. Tout ça pour éviter le pire... Misère, qu'on n'est pas sortis de l'auberge !
En ce moment, il y a nos politiciens qui n'y comprennent rien et font tout, tout croche, tout l'temps et cette fois n'en est pas une exception. Évidemment, ce sera encore les artistes et les travailleurs culturels, entre autres individus économiquement vulnérables, qui seront les premiers à écoper de ces mesures draconiennes que l'on vient de nous imposer. Encore moins de liberté et davantage de peur. Une hystérie collective véhiculée par les médias de masse jusqu'au plus profond des chaumières qui s'insère dans nos viscères et qui se greffe à notre moelle épinière. Tout ça pour éviter le pire... Misère, qu'on n'est pas sortis de l'auberge !
Tout ceci me rappelle étrangement qu'au summum de la paranoïa du A H1N1, lorsque j'avais une mauvaise grippe à mon ancien boulot, on m'avait sommé d'aller à une clinique de dépistage du virus (qui ressemblait à la scène directement sortie du film E.T.), pour me faire dire par le médecin : '' Je ne crois vraiment pas que ce soit ça que tu as, mais je peux écrire que c'est le cas sur ton billet pour avoir un plus long congé, on va quand-même te mettre en retrait préventif de ton travail. ''. Super, sans solde en plus, bien sûr ! Tout pour gonfler les statistiques et pour justifier et surtout écouler les vaccins achetés massivement par Santé Canada à l'époque. Là tu te pointes à une clinique, tu as une banale grippe et tu chope pire encore, c'est bien plus ça qui risque d'arriver. Un peu ce qui aurait très bien pu m'arriver en m'envoyant me faire dépister... Con à la puissance 1000. Sauf que là, y'a pas de vaccin, je sais bien.
Je n'arrive pas à comprendre le comportement des électeurs, pas plus que celui de l'arroseur d'asphalte, d'ailleurs. Pendant que l'on veut vainement défendre nos intérêts au fédéral avec un parti qui n'a aucune chance de se faire élire et peu de chance d'être l'opposition officielle (le peuple étant plus divisé que jamais), on laisse encore une fois les loups entrer dans la bergerie.
Les médias encensent ce qui est vide de sens et de réel contenu, puisque la machine à clics et à fric carbure aux valeurs sûres. Quant qu’à ceux qui vont à l’encontre de ces moulins du spin médiatique, vous êtes des Don Quichotte sympathiques. Quand on préfère de loin s’attarder à des insipidités au lieu de s’élever en tant qu’individu et de collectivité : des millions de vues pour des niaiseries comparativement à un mince intérêt pour du contenu avec un tant soit peu de profondeur. À qui la faute sinon à nous ? Victimes de notre propre paresse intellectuelle, de notre manque de curiosité à l’ère du web. Pourtant, nous avons le pouvoir au bout des doigts, alors que peu nombreux d’entre nous en fait un devoir de s’informer adéquatement. De s’éduquer et d’approfondir sa culture et ses connaissances. Au lieu de ça, on préfère de loin regarder une vidéo de chats ou de faire les trolls sur une publication de quelqu’un que l’on ne connaît pas...
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On sait tous que ça va mal dans le domaine culturel (et pas seulement...), mais est-ce qu'on se pose réellement la question de fondamentalement pourquoi ?
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Je suis personnellement en accord avec les opinions de M. Nadeau émises dans sa chronique Le Bâille-Bâille – suite (!) et fin. Je vous propose ma réponse à son questionnement d'où prenez-vous le temps...
Par chance, je n'ai pas ďenfants ou de parents potentiellement à risque. La mort fait aussi partie de la vie. De toute manière, pour ce qu'on en fait pour la gagner, je me dis pour ma part que ce ne serait pas si grave, tant qu'à être des mort-vivants. Zombiefied by all our screens, tied by every imaginable means. Chose certaine, je n'ai pas peur, peu importe à quel point on veut nous terroriser.
Certains diront que je me met la tête dans le sable, que je suis aveuglé par le cynisme ou, pire encore, que j'ai le discours de celui qui a perdu tout espoir. À ceux-ci, je répondrai que je suis lucide et que je n'ai simplement pas peur de la mort. Lorsque ton heure sonne, braille, chie, pète... Que veux-tu que l'on fasse si c'est pour arriver ? Je ne le souhaite à personne, mais vous le savez bien; ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, à ce que l'on dit. À mon avis, ce qui est bien plus dangereux, c'est de vivre dans un monde contrôlé, aseptisé, rationné, apeurré et manipulé. Du microscopique à l'astronomique, il y a 1001 façons où tout pourrait s'arrêter, à tout moment. Quant à ce faux sentiment de sécurité, vous savez où je l'ai...
Certains diront que je me met la tête dans le sable, que je suis aveuglé par le cynisme ou, pire encore, que j'ai le discours de celui qui a perdu tout espoir. À ceux-ci, je répondrai que je suis lucide et que je n'ai simplement pas peur de la mort. Lorsque ton heure sonne, braille, chie, pète... Que veux-tu que l'on fasse si c'est pour arriver ? Je ne le souhaite à personne, mais vous le savez bien; ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort, à ce que l'on dit. À mon avis, ce qui est bien plus dangereux, c'est de vivre dans un monde contrôlé, aseptisé, rationné, apeurré et manipulé. Du microscopique à l'astronomique, il y a 1001 façons où tout pourrait s'arrêter, à tout moment. Quant à ce faux sentiment de sécurité, vous savez où je l'ai...
Ce n'est pas la première ni la dernière pandémie que l'humanité a à affronter. Je ne dis pas que je ne ferai pas un peu plus attention, mais ça déraille solide tout de même. On fait ce que l'on peut pour survivre, à chaque jour, bon an, mal an. Toutes ces mesures vont-elles réellement changer quoi que ce soit au déroulement des choses ? Comprenez bien, je serais le premier atterré de voir partir un de mes proches, il va sans dire.
Pendant ce temps, le cancer est une pandémie encore bien plus grande et ça s'attrape de mille manières différentes. Deux poids, deux mesure, vous me direz ? Je n'en suis pas si sûr. Les médias n'en font pourtant pas tout un plat et les instances au pouvoir ne font pas grand chose en la matière, règle générale, disons vraiment pas autant qu'ils en font pour ceci maintenant, alors... À tous ceux qui paniquent face au virus, je dis; à quand la mortalité liée au cancer nous fera-t-elle réagir ? Quand va t'on commencer à agir sur ses causes externes ? (ce que l'on mange, ce que l'on respire, etc.) '' On estime aussi qu’en 2019, 22 100 personnes seront emportées par un cancer dans la province, soit 61 décès par jour. Ainsi, en moyenne au Québec, toutes les 9 minutes, quelqu’un apprend qu’il est atteint d’un cancer. Toutes les 24 minutes, quelqu’un en meurt. En fait, le cancer est la première cause de mortalité au Québec, et ce, avant les maladies cardiovasculaires.''
ÇA c'est un fléau ! À ceux qui entretiennent le discours que je compare des pommes à des oranges, je rétorque qu'un virus s'attrape et qu'une maladie se développe, au final, la mort c'est la mort. Pensez-y un peu !
Pendant ce temps, le cancer est une pandémie encore bien plus grande et ça s'attrape de mille manières différentes. Deux poids, deux mesure, vous me direz ? Je n'en suis pas si sûr. Les médias n'en font pourtant pas tout un plat et les instances au pouvoir ne font pas grand chose en la matière, règle générale, disons vraiment pas autant qu'ils en font pour ceci maintenant, alors... À tous ceux qui paniquent face au virus, je dis; à quand la mortalité liée au cancer nous fera-t-elle réagir ? Quand va t'on commencer à agir sur ses causes externes ? (ce que l'on mange, ce que l'on respire, etc.) '' On estime aussi qu’en 2019, 22 100 personnes seront emportées par un cancer dans la province, soit 61 décès par jour. Ainsi, en moyenne au Québec, toutes les 9 minutes, quelqu’un apprend qu’il est atteint d’un cancer. Toutes les 24 minutes, quelqu’un en meurt. En fait, le cancer est la première cause de mortalité au Québec, et ce, avant les maladies cardiovasculaires.''
ÇA c'est un fléau ! À ceux qui entretiennent le discours que je compare des pommes à des oranges, je rétorque qu'un virus s'attrape et qu'une maladie se développe, au final, la mort c'est la mort. Pensez-y un peu !
Hé, je vous l'avais bien dit que vous ne voudriez pas savoir ce que j'en pense. Ma vision à ce sujet ne fait certainement pas l'unanimité, bien au contraire et je dirais que c'est plutôt mieux comme ça ! Désolé si je froisse qui que ce soit. Je dis seulement qu'on ne doit pas céder au vent de panique. Pour le moment, il n'y a pas encore de corps dans les rues. Bon, j'admet que rendu à ce point, il serait bien trop tard pour réagir, mais trop c'est comme pas assez un moment donné. Qu'est-ce que j'en sais de toute manière ?
Je ne dis pas que c'est nécessairement trop réactionnaire au niveau des mesures préventives, je dis simplement que l'on s'en fait déjà beaucoup globalement, surtout à des endroits où ce n'est pas réellement alarmant pour l'instant. Ça ne veut pas dire qu'il y aura pas des tonnes de décès au Canada, mais permettez-moi d'en douter fortement.
En attendant, c’est enfin l'occasion de s’installer un bidet pour ne plus jamais devoir acheter du papier de toilette, puisqu'il n'y en a plus dans les rayons de toute façon, après que tout le monde se soit rué dessus sans raison valable. De modifier nos habtiudes de vie aussi et d'enfin arriver au 21e siècle en préconisant davantage le télétravail, ça devrait déjà être le cas depuis longtemps par soucis écologique.
De grâce, pensez par vous-même, maintenant plus que jamais et prenez soin de vous et de ceux qui vous entourent !
Je ne dis pas que c'est nécessairement trop réactionnaire au niveau des mesures préventives, je dis simplement que l'on s'en fait déjà beaucoup globalement, surtout à des endroits où ce n'est pas réellement alarmant pour l'instant. Ça ne veut pas dire qu'il y aura pas des tonnes de décès au Canada, mais permettez-moi d'en douter fortement.
En attendant, c’est enfin l'occasion de s’installer un bidet pour ne plus jamais devoir acheter du papier de toilette, puisqu'il n'y en a plus dans les rayons de toute façon, après que tout le monde se soit rué dessus sans raison valable. De modifier nos habtiudes de vie aussi et d'enfin arriver au 21e siècle en préconisant davantage le télétravail, ça devrait déjà être le cas depuis longtemps par soucis écologique.
De grâce, pensez par vous-même, maintenant plus que jamais et prenez soin de vous et de ceux qui vous entourent !
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23 octobre 2019
Indigestion post-électorale et reflux global
L’issue du vote des dernières élections et la futile recrudescence de popularité du Bloc Québécois me laissent à la fois perplexe et amer, un peu comme toujours, mais maintenant plus que jamais.
Je n'arrive pas à comprendre le comportement des électeurs, pas plus que celui de l'arroseur d'asphalte, d'ailleurs. Pendant que l'on veut vainement défendre nos intérêts au fédéral avec un parti qui n'a aucune chance de se faire élire et peu de chance d'être l'opposition officielle (le peuple étant plus divisé que jamais), on laisse encore une fois les loups entrer dans la bergerie.
Comment peut-on encore aujourd’hui aspirer à une quelconque souveraineté québécoise, lorsque nos richesses naturelles ont toutes été vendues à des intérêts étrangers ? Nos forêts pillées, nos gisements miniers octroyés à rabais, notre héritage collectif dilapidé, viendra en dernier l’eau potable, dès que les américains commenceront bientôt à en manquer. Ne nous reste qu’Hydro-Québec (et même encore) que l’on veut privatiser. Ça fait déjà longtemps qu’on a vendu les meubles et qu’on a jeté le bébé avec l’eau du bain.
Il est déjà trop tard pour autre chose qu'un semblant d’indépendance, puisque c’est au premier référendum qu’il aurait fallu que ça se passe et de toute façon, ça ne se fera certainement pas via Ottawa, alors je crois que plusieurs sont mêlés dans leurs convictions. Rouge, bleu, un autre bleu et rouge encore, il faut croire que nous sommes daltoniens. Commençons par porter au pouvoir le PQ au lieu de la CAQ au provincial si c'est vraiment une idéologie dépassée que l'on veut au lieu d'un parti véritablement progressiste, comme d'autres aux affiches oranges ou vertes qui semblent avoir autant de chance de prendre le pouvoir, et pourtant...
Nous ne sommes pas nés pour une petit pain, on est tous d'accord, mais depuis que les générations passées se sont servis dans ce grand buffet à volonté, il ne nous reste que des miettes. Malgré tout, si on devait passer par la boite de scrutin demain, je cocherais encore Oui comme si on était en 1994. Pourtant, comment peut-on vraiment espérer être un jour chez-soi lorsque même notre sous-sol ne nous appartient plus ?
Nous ne sommes pas nés pour une petit pain, on est tous d'accord, mais depuis que les générations passées se sont servis dans ce grand buffet à volonté, il ne nous reste que des miettes. Malgré tout, si on devait passer par la boite de scrutin demain, je cocherais encore Oui comme si on était en 1994. Pourtant, comment peut-on vraiment espérer être un jour chez-soi lorsque même notre sous-sol ne nous appartient plus ?
Si l’on est ce que l’on mange
À se nourrir au MacDo et être caféïné au Tim Horton, entre deux boissons énergisantes pour mieux être productifs, avec un ti-mottons dans l’estomac, une bonne gorgée de Coca-Cola devrait aider à nous faire avaler tout ça ! Puis si ça ne passe toujours pas, y’a Labatt et Molson ou une tonne de microbrasseries et une file à la SQDC pour nous aider à nous faire tout oublier.
Médicamentés, légalement ou non, surmenés, stressés, angoissés et sur-endettés. Toujours plus, toujours plus vite, entre le travail qui nous donne à peine les moyens de subsister une fois impôt enlevé et le petit dernier qui a son cours de karaté, il y a longtemps que l’on n’est plus en réflexion, mais en réaction.
Réactionnaires, à défaut d’avoir les moyens d’être actionnaires de quoi que ce soit, nous sommes incapables de discernement plus souvent qu’autrement. Le dialogue est devenu un discours de sourds, où c’est celui qui parle le plus fort qui l’emporte, à l’instar du débat des chefs.
Notre esprit analytique s’est transformé en débat public sur cette pseudo laïcité à sens unique. « Laisse-moi ma croix sur le Mont-Royal pis enlève ton turban » , mais on est quand-même pas xénophobes (oups, grand mot, désolé, alors racistes). De toute façon, on a trop peur que les anglophones prennent le "pouvoir" pour avoir conscience que tantôt, même entre anglos et francos, nous serons minoritaires face aux nouveaux arrivants allophones à Montréal. Allô, bonjour-hi !
Sommes-nous tous des zombies ?
Faut se dépêcher à relaxer et s’abrutir un peu plus (comme si c'était possible) devant la télé, Netflix ou autres stupidités préprogrammées. Tous hyper-connectés sur ce qui se fait ailleurs en termes culturels bien avant de savoir ce qui se fait chez-nous généralement, prétextant que c’est bien plus intéressant. De toute façon, il ne faut surtout pas trop penser, alors un divertissement facile et des rires bien gras après une longue journée devant un autre écran et celles que l'on tient aux creux de nos mains, ça fait tellement de bien !
On vit tous en silo avec les publications que nous proposent les médias sociaux et les algorithmes des services de musiques en continu, faudrait tout de même pas que l’on sorte de notre zone de confort. Épuisés à naviguer dans ce flot perpétuel de notifications, entre deux fausses-nouvelles, une vidéo de chats et de la désinformation, pas le temps de se demander ce que l’on fait encore branché là.
Tel un cordon ombilical directement relié au cortex cervical, on comble le vide de nos fringales en se commandant une pizza sur la dernière application que l'on vient de télécharger qui arrivera avec un livreur Skip ou Uber (au lieu de s'appliquer à lire les plateformes électorales et de se renseigner adéquatement avant de se rendre aux urnes, quand même celles politiques sont funéraires, maintenant que la véritable démocratie est morte). Puis quand ça ne fait pas encore l’affaire, on s’achète le dernier produit Apple sur Amazon livré au PC par UPS afin de combler notre vide intérieur, pour surfer encore plus rapidement sur cette vague infinie de Bell inepties en fibre optique, plein de merdes vidé-étron.
La journée se termine souvent devant le bulletin de nouvelles signé Québecon Médiocre (du moins, pour une certaine génération, quand ce n’est pas les mêmes capsules en boucles de LCN répétées ad nauseam), histoire que l’on ait un semblant d’opinion calquée sur celle de Mario Dumont ou d’un autre démagogue à 5 cennes. Une chance qu’ils sont là pour nous dicter comment penser, sinon on ne saurait pas comment se positionner sur tous ces faux débats à discuter entre collègues autour d’un café Keurig. Alors souverains, encore faudrait-il l'être de nos pensées pour commencer !
De toute manière, savoir choisir ses combats, c’est pas mal trop compliqué !
De toute manière, savoir choisir ses combats, c’est pas mal trop compliqué !
L’environnement, c’est teeeeellement important
Il y a à peine un mois, 500 000 manifestants étaient dans les rues de Montréal pour l’environnement et pourtant le Parti Vert ressort encore bon dernier, juste devant Maxime Bernier. Hypocrisie et comble de l'ironie quand tu nous tiens ! À voir la frayeur que nous avons face à de réels changements, le statu-quo nous suffit amplement. Faudrait surtout pas se laisser berner, greenwashing, lobbying écolo et puis quoi encore (sic) ?
Ah oui, sans oublier d’investir massivement dans des campagnes Facebook et Google Ads pour rejoindre les gens au détriment des médias régionaux qui se meurent (de toute manière, plus personne ne lit ça, surtout que l'on ne veux plus de Publisacs), c’est ce que l’on appelle faire rouler l’économie locale et canadienne avec l'argent des contribuables au profit de ces géants du web qui ne paient pas leurs justes parts d'impôts, l'indécence du capitalisme sauvage étant sans frontière !
Alors à la question sommes-nous tous des zombies, je réponds simplement que nous avons collectivement cessés de penser depuis que l'on a laissé les machines octocoeur le faire à notre place, à défaut de faire usage du système GBS (gros bon sens), faisant fi de ce que nous dit nos propres tripes et nos cœurs à force de voter "stratégiquement" contre les Conserviteurs (étant assujettis à la reine d'Angleterre, ne faudrait-il pas l'oublier). Globalement, nous ignorons à quel point nous sommes tous manipulés pour êtres comme on est constitués et que, finalement, le muscle de notre matière grise s'est flétrit à défaut d'être utilisé à meilleur escient.
Maintenant, parlons espoir ou foi dans le sort de l’humanité. On est bien trop peureux, passifs, nombrilistes et intellectuellement mous pour changer quoi que ce soit à notre manière de vivre ou de voir la vie avant d’arriver vers ce qui nous revient. Nous voilà à exister sur autant de temps emprunté où nous sommes collectivement déjà des morts-vivants. Pour tout ceci, comme pour les politiciens que nous avons; on a seulement ce que l’on mérite.
Bien bon pour nous !
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L’Art de ne pas déranger
Hey toi, l’artiste qui fait de la musique qui adhère à une formule conservatrice et qui essaie de ne pas trop faire de vagues; de la chanson pour la chanson, dans l’espoir de passer à la radio, crois-tu que tu n’en fais pas assez ou déjà un peu trop ?
De concessions par-dessus concessions pour plaire aux publicitaires qui financent la bande FM qui se meurt un peu plus à chaque année faute d’innover, polluée par des personnalités préfabriquées dont tout le monde se fout royalement finalement. Qu’à force de les entendre en boucle, les auditeurs des ondes radios ont fini par s’acclimater à ce style formaté, d’être conditionnés à ce genre de sonorités, pendant que les autres sont tout simplement rendus ailleurs. Des esprits perdus maintenant et pour toujours au profit de d’autres joueurs de l’industrie. De nouveaux géants qui supplantent les modèles d’affaires implantés depuis longtemps, datant d’une époque de plus en plus révolue. Hier comme aujourd’hui, où se trouvent l’audace et la vraie créativité ? Lorsqu’ils sont pratiquées, plus souvent qu’autrement, pratiquement personne n’en entend parler.
Les médias encensent ce qui est vide de sens et de réel contenu, puisque la machine à clics et à fric carbure aux valeurs sûres. Quant qu’à ceux qui vont à l’encontre de ces moulins du spin médiatique, vous êtes des Don Quichotte sympathiques. Quand on préfère de loin s’attarder à des insipidités au lieu de s’élever en tant qu’individu et de collectivité : des millions de vues pour des niaiseries comparativement à un mince intérêt pour du contenu avec un tant soit peu de profondeur. À qui la faute sinon à nous ? Victimes de notre propre paresse intellectuelle, de notre manque de curiosité à l’ère du web. Pourtant, nous avons le pouvoir au bout des doigts, alors que peu nombreux d’entre nous en fait un devoir de s’informer adéquatement. De s’éduquer et d’approfondir sa culture et ses connaissances. Au lieu de ça, on préfère de loin regarder une vidéo de chats ou de faire les trolls sur une publication de quelqu’un que l’on ne connaît pas...
Il y a une guerre qui sévit pour nos esprits, réfléchissons-y avant de devenir trop abrutis !
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La culture à tout prix ? Oui, mais non
Ça fait un bout que ça me turlupine, je dirais même que ça me démange. En plus, je refuse de voir ces atrocités banalisés et de me contenter de dire : "Bah, c'est
comme ça, que veux-tu", quand en fait non, ça ne devrait pas l'être, ça ne peut plus durer et il faut vraiment que ça change !
J'en ai vu des jobs passer au fil du temps, pis honnêtement, j'aurais honte de postuler au salaire qu'ils offrent sur le dos des artistes qu'ils sont censés travailler pour protéger. Voyons-donc, t'as pas honte dans ton bureau avec un salaire au-dessus de 100k/année pour décider de l'octroi des subventions (avec 6 postes à combler qui prennent surtout aucun risque à financer les meilleures ventes, tuant ainsi l'audace et la créativité...), ce qui veut dire plus d'un demi million pour les bureaucrates, on sait où va l'argent en culture ! Quand j'ai vu ça, j'ai failli tomber en bas de ma chaise.
L'enveloppe budgétaire culturelle est engloutie dans les salaires des fonctionnaires du Conseil des Arts du Canada, de la SODEC, la SOCAN et le CALQ et j'en passe, pendant que les artistes crèvent pratiquement de faim et peine à vivoter de leur art. Sans oublier les voyages sur le bras des contribuables et autres extravagances, ces technocrates se gargarisent dans l'excès. De l'autre côté, les organismes roulent sur les stages non rémunérés et les bénévoles. Après ça, on sait pourquoi on n'a pas de profession reconnue comme telle, mais beaucoup de projets (malgré l'angoisse et la désillusion), encore moins une qualité de vie qui a du sens dans le domaine...
Les vrais défenseurs de la culture, tous ces chroniqueurs pour des petites publications, web ou non, qui ne sont à peu près pas payés pour leur travail, parce que c'est normal, t'aimes ça faire ce que tu fais ou pire encore; c'est simplement considéré comme un beau passe-temps quand ce sont des gens qui bossent extrêmement fort pour promouvoir une culture vivante et différente de ce qu'on nous propose généralement ailleurs.
Internet a bousillé la donne, c'est bien évident, comme on s'ajuste très difficilement aux bouleversements numériques et ce, depuis un bon moment déjà. Nombreux sont ceux qui profitent de ce phénomène en nivelant tout un lot de professions vers le bas, puisque si tu le fais pas pour presque rien, y'en a 10 autres qui vont le faire. On est tellement solidaires.
C'est pour ça qu'on se retrouve avec un paquet de compagnies qui cherchent surtout des petites filles de 21 ans prêtes à travailler pratiquement 80/h semaine pour des billets de shows pis une belle expérience sur leurs CV, pendant que les vrais connaisseurs culturels ont une job alimentaire pour subvenir à leurs besoins et tirent le diable par la queue. C'est pour ça que les bonne initiatives n'avancent généralement pas (ou si peu).
Pendant ce temps-là, un employé du Conseil des Arts du Canada fait de 75k à 90k/année pour la gestion de réseaux sociaux... Pour la même job dans un organisme culturel, c'est des stages non-rémunérés. J'voulais m'arracher les yeux d'avoir vu ça, maudit domaine paradoxal pareil ! Faudrait tout revoir, from the top down, mais personne ne dit rien, parce que ce sont ces mêmes personnes qui se retrouvent souvent autour des tables de concertations pour l'avenir de la business...
Tellement de gens ne sont pas au courant qu'à l'ADISQ, c'est la même affaire, leurs
membres (artistes en nomination au gala, entre autres) paient plus d'un demi-million juste pour des gestionnaires de
l'industrie, pour des jobs qui ne valent vraiment pas ça, afin de protéger les
intérêts culturels... Bullshit! Avec la moitié de ce salaire, peut-être, mais
là, c'est carrément ambitionner, mais les gens ne savent pas ou ils ne veulent généralement pas le savoir; le confort de
l'indifférence.
Pis après le petit peuple vient chier sur les artistes sur les tribunes qui lui sont offertes, disant : Y'ont juste
à faire d'la bonne musique pis vendre au lieu de quémander de l'argent au gouvernement. Heille, le grand, tu n’sais même pas ce qui se fait
de bon, soit tu l'as probablement jamais entendu ou que t'es tellement formaté par les médias
que tu ne sais même pu reconnaître la merde d'un diamant brut… Abrutissement
social, quand tu nous tient !
Vaste sujet s'il en est un, certes, puisque la population et ses habitudes de consommation (Spotify, Deezer, Netflix et j'en passe) en est en partie responsable, complice par son inconscience, son immobilisme et son mutisme (comme dans bien d'autres domaines d'ailleurs). Alors s'il faut que certains fassent le lien, puisqu'on dirait que le commun des mortels ne le fera certainement pas par lui-même, ne reste qu'à espérer vivement un éveil collectif et un retour du balancier, c’est le mieux qu’on puisse se souhaiter pour la nouvelle année !
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Faune et (phony) médiatique
Dans le merveilleux domaine du journalisme culturel, nombreux sont ceux qui jouent à se planter des couteaux dans le dos,
il y a beaucoup d'ego là-dedans, difficile de croire à quel point...
Apparemment, ceux-ci n'ont pas saisis l'importance de
s'allier pour être plus forts, puisque qui divise s'isole inévitablement. C'est
bien décevant qu'un bon nombre d'entre eux n'aient pas compris ce principe à
l'ère de la convergence. Nous sommes tellement une petite nationalité en ces
sols américains que de se fragmenter et d'être aussi polarisé n'aide absolument en rien.
Avec leurs propos réducteurs, ils sont atteints d’une sorte
de diarrhée mentale qui contamine les réseaux sociaux, véhiculée par les
tribunes de ces gourous du goût. Leurs opinions reposent souvent sur des
demi-écoutes, propulsées par de semi réflexions, le tout dans le but à peine
caché du clickbait. Le poisson de ces
appâts à clics dans l’équation, bien sûr c’est le lecteur, mais à qui
s’adresse-t-on exactement ? Ces hipsters
qui crachent sur la culture québécoise qu’ils ne considèrent pas la leur, prétextant
qu’il se fasse bien mieux ailleurs ? Syndrome d'un peuple inconsciemment colonisé, peut-être.
Ces gens s’arrachent avidement des billets de spectacles
trop chers payés dans des salles bondées, pendant que plusieurs groupes
locaux ont peine à couvrir leur frais. Tout ça pour quoi, sinon de parler de
tout et de rien pendant les prestations, parce que, tu sais, on est tellement
blasés. Grand bien leur fasse s’ils gâchent l’expérience des spectateurs autour
de leur discussions vides de sens qui n’ont aucun lieu d’être pendant que les
artistes sur scène tentent tant bien que mal de mettre le feu aux planches.
Certains êtres inconséquents semblent incapables d'écouter un spectacle
étant trop imbus d'eux-mêmes et ce sont souvent les mêmes qui critiquent le
concert le lendemain dans ces nombreuses publications, tirant à boulet rouge
sur tout ce qui bouge, se tirant dans le pied en tant que société. Parce que tu
sais tout ce qu'on lis à travers les lignes : « Le billet je l’ai pas payé et non, je n’encouragerai certainement
pas la table de marchandise, de toute manière, pas besoin du vinyle pis qui
achète encore des CD, quand j’ai la version promo gratis ? J’vais plutôt aller
me mettre un autre verre dans le nez pour parler encore plus fort, étant donné
que le technicien de son mène une guerre de volume avec la foule qui jase. Des bouchons, ben je t'entendrais pas, quoi que je m'écoute parler plus qu'autre chose et des
acouphènes, j’sais pas d’quoi tu parles ! »
Sont-ils
les seuls responsables de tout ce boucan ? Bien sûr que non ! Souvent, ce sont
également les gens sur la guestlist,
certains ingrats qui manquent royalement de respect, autant pour ceux qui essaient
simplement d'écouter et d'avoir une bonne expérience, que pour les artistes qui
se produisent sur scène. Par contre, ces blogueurs et reporteurs devraient au
moins être un peu plus conscients de cette attitude désagréable et des
répercussions qu'ils ont et pourtant, ils se font légion.
Misère, que de beaux divertissements !
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Où prenez-vous le temps?
C'est la question qui me mystifie le plus.
Il y a 24 heures dans une journée. Le tiers est occupé à dormir. Le tiers - au moins - à travailler. Alors où trouvez-vous même une heure pour regarder la télé?
J'ai à peine le temps de lire, de m'occuper de mes filles, de cuisiner, de regarder un film et de faire une rando.
Expliquez-moi.
Malaxeur à neurones
La télé agit aussi sur le cerveau de la même manière que le cholestérol agit sur les artères...
Je suis personnellement en accord avec les opinions de M. Nadeau émises dans sa chronique Le Bâille-Bâille – suite (!) et fin. Je vous propose ma réponse à son questionnement d'où prenez-vous le temps...
Selon mes observations, bien des gens n'ont pas mieux à faire que de se meubler l'esprit une fois leur journées de travail terminées. Ils ne se cherchent pas un but, ni une raison d'être, sinon de subvenir à leur besoins de peine et de misère. Le fait d'avoir une vie plus sédentaire permet d'avoir d'avantage de temps libre pour s'écraser devant la télé, plus que certaines personnes qui ont de doubles, sinon, triples vies hyper-chargées à vouloir s'accomplir. En ne cherchant pas vraiment autre chose que le modèle de bonheur proposé, ils ne veulent pas s'inventer une vie, ils vivent souvent alors par procuration en guise d'évasion de leur quotidien. Ils ne se posent ni se remettent trop en question, puisque l'inverse serait inconfortable et puisqu'ils adhèrent au moule; agir autrement les ferait juste un peu trop forcer.
MALAXEUR À NEURONES
J'aimerais me faire l'avocat du diable à ce sujet, en avouant qu'il y a moyen de s'éduquer en essayant de faire abstraction de tout l'aspect sensationnaliste du spectacle habituellement offert. Sur les centaines de canaux disponibles, on peut y retrouver des documentaires, et des reportages sur quelques sujets intéressants de temps en temps, mais peut-être trop peu, effectivement. La télévision, à mes yeux, manque d'interactivité, sa structure est trop rigide, inflexible, statique et passive versus le web qui est énormément plus ouvert et adaptable à des horaires en constante mutation, une situation que nous vivons de plus en plus couramment. Je ne suis plus abonné au câble et j'avoue qu'il ne me manque pratiquement jamais, moi qui en était pourtant un mordu plus jeune. J'ai choisis mes priorités et oui, comme il n'y a que 24h dans une journée, me concentrer sur mes connaissances musicales est devenue la priorité, à chacun ses passions et ses passes-temps !
Voici le documentaire Naqoyqatsi pour éveiller les esprits !