Troisième flèche de Karkwa
Comme tout le monde, j'ai entendu Échapper au Sort, 1er extrait de leur nouvel opus, Le Volume du Vent et pu constater l'excellent travail visuel du clip et de la pochette. Je n'étais pas surpris de la facette sonore qu'ils nous ont choisis de passer dans les médias, mais je me disais que les singles sont souvent peu représentatifs d'un album et des choix discutables plus qu'autre chose. Alors j'ai attendu et comme les attentes étaient hautes, je n'étais jusqu'alors pas convaincu de m'acheter l'album... C'était avant de l'écouter une première fois au complet, encore une fois, ils m'ont eu !
Avec leur nouvelle recette, où on reconnaît des saveurs des Tremblements S'Immobilisent, sans être révolutionnaires comme changements, l'évolution du groupe est agréable et efficace. Ils ont une signature musicale qui leur est propre, tout en combinant plusieurs influences et facettes différentes tout au long que l'album progresse. Des jeux de voix variées, du vibraphone et des violons, bref un bon choix d'instrumentation, d'exellents musiciens et un parolier hors pair. Louis-Jean Cormier aborde des sujets où l'on se reconnaît, peut-être plus personnels qu'un excercice de style, tout en demeurant juste assez énigmatique pour que les propos restent universels.

Pas de pièce à la Pili-Pili ou La Mouche, Julien Sagot perd sa place devant le micro cette fois-ci. Plus l'album avance, plus il nous rentre dedans, ou peut-être est-ce nous qui rentrons dans l'univers de l'enregistrement ? Cette tendance se maintient depuis leur album précédent, plus que jamais même, surtout avec la présence de la formidable Le Solstice écrite par Pierre Nepveu, au 3/4 de l'album. Que dire de la finale enjouée et pleine d'espoir qu'est la dernière pièce À La Chaîne, une belle note positive inattendue.

Le si beau clip qu'est Échapper au Sort de Karkwa

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