Troisième flèche de Karkwa
Avec leur nouvelle recette, où on reconnaît des saveurs des Tremblements S'Immobilisent, sans être révolutionnaires comme changements, l'évolution du groupe est agréable et efficace. Ils ont une signature musicale qui leur est propre, tout en combinant plusieurs influences et facettes différentes tout au long que l'album progresse. Des jeux de voix variées, du vibraphone et des violons, bref un bon choix d'instrumentation, d'exellents musiciens et un parolier hors pair. Louis-Jean Cormier aborde des sujets où l'on se reconnaît, peut-être plus personnels qu'un excercice de style, tout en demeurant juste assez énigmatique pour que les propos restent universels.
Pas de pièce à la Pili-Pili ou La Mouche, Julien Sagot perd sa place devant le micro cette fois-ci. Plus l'album avance, plus il nous rentre dedans, ou peut-être est-ce nous qui rentrons dans l'univers de l'enregistrement ? Cette tendance se maintient depuis leur album précédent, plus que jamais même, surtout avec la présence de la formidable Le Solstice écrite par Pierre Nepveu, au 3/4 de l'album. Que dire de la finale enjouée et pleine d'espoir qu'est la dernière pièce À La Chaîne, une belle note positive inattendue.
Le si beau clip qu'est Échapper au Sort de Karkwa
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