Ben Affleck part en Afrique ?!
Le Jeudi 6 août, par une douce soirée d’été qui commence enfin et qui tire ironiquement déjà à sa fin, avait lieue une représentation mémorable dans le cadre des Francofolies au théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. La rencontre de deux continents, ondes de chocs de plaques tectoniques qui se fracassent et les dégâts échéants en moins !
Belà Fleck, ce joueur de banjo par excellence de New-York et le Malien Toumani Diabaté, grand maître incontesté du Kora issue de la 71ième génération de musiciens, ont unis leurs forces pour une prestation hors du commun. Ces deux virtuoses se sont donnés à cœur joie à se lancer la pareille. Ils ont su démontrer les parallèles entre la musique Africaine et le folk-roots Américain. Parfois en parfaite symbiose, sinon à sembler faire deux styles complètement différents, soit le bluegrass qui rencontre les traditions musicales du Mali, pour mieux se retrouver à se compléter à merveille.
Belà Fleck, ce joueur de banjo par excellence de New-York et le Malien Toumani Diabaté, grand maître incontesté du Kora issue de la 71ième génération de musiciens, ont unis leurs forces pour une prestation hors du commun. Ces deux virtuoses se sont donnés à cœur joie à se lancer la pareille. Ils ont su démontrer les parallèles entre la musique Africaine et le folk-roots Américain. Parfois en parfaite symbiose, sinon à sembler faire deux styles complètement différents, soit le bluegrass qui rencontre les traditions musicales du Mali, pour mieux se retrouver à se compléter à merveille.
Cette collaboration a pris naissance lors de l’enregistrement de la trame sonore pour le film indépendant : Throw Down Your Heart, documentaire de Fleck ayant pour sujet les origines du banjo. Ce dernier entouré des ses instruments fétiches, dont un modèle confectionné par un luthier Malien aux tonalités particulièrement graves (qui est non sans rappeler les guitares de la formation Tinariwen) et Diabaté, avec ce que je pourrais décrire étant la harpe Africaine (qui rappelle les sonorités Asiatiques dans les aigues et la guitare dans les basses), ont démontrés une solide complicité et toute leur versatilité. Il est apparent que ces musiciens se portent un grand respect et s’admirent mutuellement et que dire de ces compositions introspectives, particulièrement celles de Diabaté, sinon qu’elles sont très propices à la méditation.
Sur une scène épurée avec un éclairage sobre mais efficace, ils nous ont servis un spectacle parsemé d’humour et de solos enflammés de parts et d’autres, dont un style inusité de jouer uniquement avec les clés d’accordement de la part de Fleck au retour de l’entracte. Malgré le peu d’instrumentation du duo, nous n’avons jamais eu l’impression d’un manque ou d’un vide sonore, bien au contraire et pour cause avec de tels musiciens ! Je me suis plutôt complètement laissé transporter dans un autre monde, moi qui ne décroche que trop difficilement, grâce à leur univers instrumental imagé, profond, voire même un peu spirituel. Une expérience que je peux décrire étant un véritable ressourcement !
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