Playlist du mois

Les coups de cœur

La balado d'Octobre des Frères du Son


Pour le mois d'Octobre, on vous en fait voir de toutes les couleur avec notre récolte fraiche de nouveautés de la rentrée culturelle et certaines parutions qui datent d'un peu plus longtemps. Une chose est sûre, selon-nous, ce sont toutes des créations marquantes et on vous souhaite une bonne écoute en notre compagnie !

Pour cette capsule d’Un Petit Goût de Boulimie, on vous fait entendre et on vous parle de parutions récentes que j'ai critiquées sur ce blogue les semaines précédentes et qu’on peut voir dans la section blogue dans des Frères du Son.

PIÈCES ENTENDUES DANS CE BLOC MUSICAL

Grinderman - Palaces of Montezuma (Grinderman 2)
PVT - Light Up Bright Fires (Church With No Magic)
Soap&Skin - Ddmmyyy (Lovetune for Vacuum)



Avec notre capsule d’Une Note Vaut Mille Mots, on vous propose une incursion au cœur de la musique instrumentale en provenance des 4 coins de la planète. Pour la chronique de ce mois-ci, on a décidés de vous faire entendre des pièces du genre Électro. Eh oui, que voulez-vous, on aime pas mal le genre et on vous présente quelques trouvailles dans le style un peu ambiant.

On commence avec le producteur Anglais Jon Hopkins, qui confectionne des bijoux hybrides entre la musique classique et l’électro poussé à un autre niveau. Il est aussi réalisateur d’albums pour des grosses pointures tels que Massive Attack, Imogen Heap, Herbie Hancock, Brian Eno et Coldplay. D’ailleurs, vous reconnaitrez peut-être l’air étrangement familier qu’on vous fera jouer, puisque Hopkins s’en est servis pour en faire l’introduction de la pièce Life in Technicolor, du dernier album de Coldplay, Viva La Vida, ça explique pourquoi l’album sonne aussi bien ! Souvent comparé à Four Tet, Max Richter ou Ulrich Schnauss, la musique de Jon Hopkins est un peu tout ça et plus encore. Inspirée autant par Tangerine Dream, Philipp Glass qu’Aphex Twin, le compositeur et pianiste ne se contente pas de répéter ce qui s’est déjà fait dans le genre et joue d’audace en juxtaposant ses différentes influences aux nappes sonores qu’il conçoit. Sur Insides, son plus récent album paru en 2009, Jon Hopkins réalise son œuvre la plus aboutie, une qui déclasse même John Metcalfe, que je considérais jusqu’à ce moment là un des grands maître du mélange néo-classique-électro. La musique de Hopkins s’est retrouvée à servir pour quelques trames sonores de films et a reçu de nombreuses récompenses au cours des dernières années. Mettez-vous ça dans les oreilles, c’est certain que vous n’allez pas le regretter !


On part en direction du Japon avec Ametsub, qui est le projet d’un mystérieux jeune homme dans la vingtaine qui se spécialise dans le micro échantillonnage et des productions -ultra léchées. Il a conçu 2 albums avec son projet jusqu’à maintenant, dont son premier disque complet Linear Cryptics, paru en 2006 et il a accumulé plusieurs remixes et quelques collaborations depuis ses débuts. Ametsub fait des nappes sonores aux ambiances un peu sombres et complexes, avec un penchant vers l’ambiant imagé. Sur son plus récent album, The Nothings of The North, louangé par le légendaire compositeur Ryuichi Sakamoto, paru au début 2009, Ametsub nous sert sa version d’Électro IDM, aux accents Techno-minimalistes. De la musique expérimentale, harmonieuse et hypnotique, comme il ne s’en fait pas vraiment de mieux. Écoutez Ametsub une seule fois et on est convaincus que vous ne pourrez plus vous en passer !

On termine le bloc instrumental avec le Danois Anders Trentemøller qui a débuté sa carrière comme DJ de musique House dans des boîtes de nuit à la fin des années ’90. Il prend plusieurs années de recul de la scène électro pour revenir avec ses propres compositions sur son premier album complet The Last Resort, paru en 2006. L’année suivante, Trentemøller lance un album double, TheTrentemøller Chronicles, une espèce de compilation de ses pièces inédites et de remixes qu’il a fait pour Royksopp et Moby, pour nommer que ceux-ci. Avec une approche qui s’apparente au Techno-minimaliste et des élans expérimentaux, comparable à ce que font les groupes Pantha du Prince et Apparat, Trentemøller se distancie de plus en plus de la musique House qui l’avait lancé, mais en garde certains éléments dans sa mixture d’influences. Justement, pour en savoir en peu plus sur ses goûts musicaux on vous suggère d’écouter sa compilation double, Harbour Boat Trips 01 : Copenhagen, des pièces très variées d’artistes qu’il apprécie et qui s’imbriquent bien ensemble, malgré leurs disparités. Sur son plus récent album Into The Great Wide Yonder, Trentemøller se fait méconnaissable, puisqu’il prend une tangente plus sombre qu’à la coutume. Il faut dire qu’il nous avait habitués à des productions toute en finesses, mais cette fois, Trentemøller revient avec un enregistrement plus poignant et dramatique que ce qu’il a fait avant et on doit avouer qu’on aime et respecte son évolution artistique.


PIÈCES ENTENDUES DANS CE BLOC MUSICAL

Jon Hopkins - Light Through The Veins (Insides)
Ametsub
- Old Obscurity (The Nothings Of The North)
Trentemoller
- Häxan (Into The Great Wide Yonder)



Pour notre capsule Made In Québec de ce mois-ci, on constate que notre titre est bien à propos, puisque malgré que les artistes qu’on vous fait entendre soient de chez-nous, ils ont adoptés la langue de Shakespeare pour une raison ou une autre. Ça s’explique très bien, puisqu’un vient de la scène anglophone de Montréal et les 2 autres, du monde de l’Électro, de la musique recherchée et majoritairement instrumentale, donc sans frontières.

On parle du Torontois d’origine aux racines Arméniennes, puis Montréalais pour ses études, Armen Bazarian, qui a adopté le Québec pour établir sa carrière musicale avec son projet Armen at the Bazar. On a eu la chance de découvrir sa musique et de le rencontrer dernièrement, une entrevue qu’on vous présente d’ici l’hiver, qui vaut vraiment l’attente et surtout de voir et d’entendre ! Le sympathique personnage nous a rencontrés en toute sincérité et d’une façon très ouverte, pour avoir une discussion forte intéressante et en français s’il vous plait ! L’approche d’Armen at the Bazar est comparable à celle de Yoav, puisqu’il est seul sur scène et qu’il construit ses multiples pistes devant nos yeux. La musique d’Armen Bazarian repose sur des bases Folk expérimentales, avec toute une voix qui sort d’on ne sait pas trop où. Il a une présence fascinante sur scène, quand on le voit littéralement construire ses pièces à partir de rien, qu’on on sait que c’est des structures vraiment pas évidentes et à quel point tout cet échantillonnage pourrait facilement tomber dans la cacophonie, dans mon cas Armen at the Bazar, il m’impressionne !


On vous parle et vous fait jouer un extrait d’aKido, qui est sans contredit un de nos artistes préférés de chez nous, c’est pourquoi on vous en fait encore jouer. Après sa participation à notre compilation exclusive en téléchargement gratuit sur notre site web, il revient avec Gamechanger, son plus récent album distribué sur Bandcamp, moyennant une contribution volontaire. Depuis Playtime et Blink, Kim Gaboury nous a habitués à des productions de qualité et c’est pas sur son plus récent disque que les choses ont changées, bien au contraire. Sur Gamechanger, il y a certaines pièces qui font penser au groupe Air pour la Pop aérienne des années ‘70, d’autres fois Caribou, pour certains aspects New-Wave et même une pièce aux couleurs Dubstep. L’atmosphère musicale est sur une base dansante et ses compositions groovent toujours autant, sinon plus que jamais, avec ses mélodies très accrocheuses. aKido rivalise avec les meilleurs producteurs de musique recherchée de ce monde, par exemple Bonobo, vient immédiatement en tête, sans parler de toute la vague de producteurs Britanniques de musique électronique des dernières années. Allez-donc télécharger sa nouvelle œuvre, Gamechanger et mettez-vous ça dans les oreilles dès que possible !


Guillaume & The Coutu Dumonts, c’est le projet solo de l’homme aux multiples personnalités, Guillaume Coutu-Dumont, Québécois exilé à Berlin depuis quelques années. Avec son plus récent disque, Breaking the Fourth Wall, le jeune homme qui passe sa vie entre l’Europe et Montréal, nous sert une galette à la sauce House bien travaillée, aux accents Jazz-Latin et Afrobeat. Remplis de collaborations, le nouvel enregistrement du programmeur multi-instrumentiste, ancien membre de l’ensemble Jazz-exploratoire iks, Guillaume Coutu-Dumont nous a concocté un enchaînement d’ambiances Downtempo aux teintes nocturne, Un album avec plein de bonnes vibrations et juste assez d’éléments exploratoires pour ne pas verser dans le prévisible et redondant. Breaking the Forth Wall est un bon mélange de styles, d’instruments, d’échantillonnage et de programmation, une réalisation qui donne une écoute variée et agréable et à laquelle on a envie de revenir.


PIÈCES ENTENDUES DANS CE BLOC MUSICAL

Arman at the Bazar - In The Mirror (Armen at the Bazaar EP)
aKido - Instantine (Gamechanger)
Guillaume & the Coutu Dumonts - Mindtrap (Breaking the Forth Wall)


Pour cette capsule Triple à Trois, on vous fait découvrir une formation de New-York, qu’on pourrait comparer à Au Revoir Simone, un autre groupe tout aussi New-Yorkais qu’on a eu la chance de rencontrer l’été dernier et qu’on a hâte de vous présenter dans les jours qui suivent. Revenons à la chronique et permettez-moi de vous présenter de qui il est question.


On parle de School of Seven Bells, avec ses sonorités Dream-Pop, IDM, Rock exploratoire et des excellents albums à son registre. Le trio est constitué de Benjamin Curtis et des jumelles Alejandra et Claudia Deheza. Claudia a collaboré avec Guillermo Scott-Heron (Prefuse 73) pour faire un album au nom de A Cloud Mireya, leur projet commun. Leur processus créatif est assez particulier, appuyé par une technique de rêves lucides que pratique Alejandra, un état de rêver éveillé et c’est exactement comment on se sent quand on écoute leur compositions.












La musique de School of Seven Bells pourrait se comparer à celle de Mew ou M83 et leur nom de groupe s’inspire d’un documentaire sur un gang de pickpockets Sud-Américains dans les années ’80. La légende dit qu’ils avaient un examen de passage qui consistait à enlever les objets des 7 poches d’un manteau sur lesquelles des clochettes étaient attachés, sans les faire sonner. En 2008, School of Seven Bells nous avait fabriqués l’incroyable Alpinisms avant de revenir cette année avec Disconnect From Desire, une autre forte parution. Ils ont aussi quelques maxis à leur actif, dont My Cabal et ils ont participés à des tournés avec Blonde Redhead et Bat For Lashes, entres autres.


Appuyés par des harmonies vocales particulièrement éthérées, sur une musique qui se rapproche dangereusement du Shoegaze, avec une grande richesse sonore qui mérite plusieurs écoutes avant d’apprécier pleinement. En plus, les filles sont aussi belles, sinon plus, que leurs voix laissent présager, ce qui ajoute inévitablement au charme de leur art. School of Seven Bells, produit des enregistrements avec beaucoup de superpositions de sons et de recherche musicale derrière chaque pièce pour réussir à faire de la Pop aérienne parmi les meilleurs du style. Si leur nom ne sonne pas une cloche dans votre esprit, n’attendez plus et allez écouter ce qu’ils font sans plus tarder, puisqu’à notre avis, c’est vraiment une découverte à ne pas manquer !


PIÈCES ENTENDUES DANS CE BLOC MUSICAL

School Of Seven Bells

My Cabal (My Cabal)
I L U (Disconnect From Desire)
Face To Face On High Places (Alpinisms)

BONNE ÉCOUTE ET BONNES DÉCOUVERTES !

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