Parution de la Semaine - 26 Avril 2011
Avec Mirrorwriting, le très attendu premier disque complet de Jamie Woon, qui suit les traces de James Blake de très près, encore une fois un anglais arrive avec une sonorité qui mélange Soul, R&B et des pointes de Dubstep. Puisque pratiquement n'importe-qui se le permet ces temps-ci et en autant que c’est fait d’une manière inspiré, je pense que ça vaut le peine d’en parler!
Mais justement, est-ce que tout le battage médiatique autour de ce jeune homme en vaut vraiment la peine et est-ce que son album est à la hauteur des attentes? C’est certain que la facture est très Pop, peut-être un peu trop selon les goûts, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soit, sauf qu’il faut admettre qu'on s’attendait à quelque chose d’un peu plus expérimental. Par contre, Jamie Woon contrôle bien sa voix. À mon humble avis, l’album Mirrorwriting est une bonne œuvre R&B moderne, très léchée et stylisé, mais sans être renversante, loin d’être un disque qui traversera les époques, mais à l’ère dans laquelle on vit, rare est la musique qui le fera au rythme qu’on la consomme...
Mais justement, est-ce que tout le battage médiatique autour de ce jeune homme en vaut vraiment la peine et est-ce que son album est à la hauteur des attentes? C’est certain que la facture est très Pop, peut-être un peu trop selon les goûts, ce qui n’est pas une mauvaise chose en soit, sauf qu’il faut admettre qu'on s’attendait à quelque chose d’un peu plus expérimental. Par contre, Jamie Woon contrôle bien sa voix. À mon humble avis, l’album Mirrorwriting est une bonne œuvre R&B moderne, très léchée et stylisé, mais sans être renversante, loin d’être un disque qui traversera les époques, mais à l’ère dans laquelle on vit, rare est la musique qui le fera au rythme qu’on la consomme...
Spiral parJamie Woon
Si on cherche une sonorité aux tendances IDM à la manière de B.Fleischmann, on en est loin et il est où le Dubstep là-dedans? On se le demande, puisque c’est pas parce que quelques-unes de ses pièces se font remixées par des producteurs à la sauce Dubstep, que s’en est. Il a seulement fallu qu’une grosse pointure comme Burial revisite une des pièces de Jamie Woon, pour qu’il se fasse apposer l’étiquette du style. Je trouve que le mot Dubstep est collé à pas mal de choses qui ne le sont pas, juste pour surfer sur une vague de popularité ou de mettre certains artistes en avant-plan avec l’engouement que le terme suscite.
Le stylisé et brillamment monté clip pour la pièce Night Air de Jamie Woon
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