La Bronze : Pseudonyme/Homonyme
Sur l’album homonyme, on retrouve
une ambiance pop-atmosphérique aux penchants rock-synthétique, jumelé à un
univers théâtral sans vergogne au niveau lyrique. Elle rappelle Marie-Pier Arthur, Hotel Morphée, Chloé Lacasse
et Porcelaine, autant pour
l’émotivité du chant que de l’instrumentation étoffée, flanqué d’un traitement
sonore qui plaira assurément aux amateurs de ces derniers. Ariane Moffatt aura pavé la voie pour des artistes tels que ceux
énumérés et La Bronze nous sert une version un peu plus brute que cette
dernière, mais sans laquelle une percée aurait été plus difficile aujourd’hui.
Un peu plus de givrage sucré au niveau de l’enrobage musical, quoi que
certaines pièces sont assez musclées (Vortex),
la plume de l’artiste est parfois acidulée, d’une lucidité qui reflète son
époque (La Jeunesse Féline, Pas de Mâle).
Des textes livrés avec conviction, assumés et affirmés, solides, surtout pour
un premier album complet qui succède à un premier maxi prometteur, paru en
2012. Il est fort probable que cette parution puisse percer l’hermétique mur
des ondes commerciales après les vagues qu’elle fait déjà sur les radios
universitaires, indépendantes et communautaires. Un enregistrement à la fois
recherché et redoutablement accrocheur, d’une atmosphère comme douce-amère qui
coule bien dans les oreilles de presque tout auditeur!
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