Parution de la Semaine - 10 Avril 2012
L’artiste de descendance asiatique Kishi Bashi débarque avec 151a, un album aux ambiances islandaises très texturées et hautement ensoleillées.
Avec
un titre comme 151a, de prime abord,
on pourrait penser avoir affaire avec un enregistrement froid, axé sur
l’électronique de type IDM et
expérimental, mais ce n’est vraiment pas le cas, à part pour le volet
exploratoire, tout en demeurant accessible de la première à la dernière pièce
du disque. Pour décrire l’ambiance ressentie et les influences perceptibles sur
l’œuvre de Kishi Bashi, pour le
volet vocal; c’est un peu comme si Belle
and Sebastian rencontrait du vieux Paul
McCartney et même Son Lux, Jonsi et Sigur Ros, surtout au niveau de la richesse des arrangements. C’est
un genre d’Indie-Rock orchestral, généralement
très lumineux, avec des pointes d’Électro,
des harmonies vocales aériennes entre des moments un peu plus rétro, où l’on
pourrait se croire dans les années ’60, une musique vaguement psychédélique et
toujours multidimensionnelle, jamais banale.
Sur
151a, on retrouve des éléments à la
manière d’Animal Collective et de
ses nombreux dérivés, donc des influences de Brian Wilson sont de la partie. Des textures éthérées qui nous
surprennent pratiquement à chaque composition, puisque le registre de Kishi Bashi est assez varié, tout en
gardant un bon fil conducteur tout au long de l’enregistrement. Le
multi-instrumentiste, est musicien pour plusieurs formations réputés comme Jupiter One, Of Montreal, Dearhoof et Loney Dear (pas tout en même temps, quand-même!) et il a aussi été
violoniste pour Regina Spektor, on comprend
que son savoir-faire est très sollicité par la communauté artistique et qu’il
est actif comme pas un! Après Room for
Dream, son très prometteur maxi qu’il avait fait paraitre en 2011, son premier
album complet, l’ambitieux 151a,
démontre que Kishi Bashi a beaucoup
de talent et possède une sorte de sagesse musicale peu commune et qu’il sait
définitivement bien s’entourer!
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