Spectacle du Mois - Février 2012
Samedi, 18 février dernier, se déroulait une
soirée bien particulière nommée; Clandestine
Lab, destinée aux amateurs de grosses basses sales et de danse frénétique,
dans une ancienne manufacture transformée en salle de diffusion hors-entiers, Espace Griffintown, située dans l’ancien
quartier industriel en voie d’être complètement transformé en zone résidentielle.
Ce fût pour moi une première de ce type d’évènement, puisque la musique Techno ou Trance n’étant pas mes styles musicaux préférés, je n’avais jamais été tellement attiré par les raves auparavant. Qui plus est, à l’époque où ils se faisaient plus fréquents et au goût du jour, je n’étais pas très à l’aise avec la danse, chose qui a bien changée chez-moi, surtout depuis l’émergence de ce que l’on nomme aujourd’hui la Bass Generation, c’est-à-dire, le Dubstep et tous ses dérivés, même si personnellement, je préfère le Drum N’Bass, par chance, nous avons eût droit à quelques élans, juste assez pour m’enflammer!
Le public réunis pour l’occasion était globalement dans le début vingtaine, à part quelques rares exceptions. De belles personnes et de bonne vibrations émanaient de ces jeunes gens qui étaient là pour une seule et même raison; se défoncer et se déhancher au son d’une douzaine de caisses de sons de 18’’ afin de nous faire vibrer jusqu’au lendemain matin. Se succédaient sur scène LeBelgeElectrod et plusieurs nouveaux noms dans le domaine tels que Construct, Beatoven et Apashe, pour ne nommer que ceux-ci, les uns se confondaient aux autres de sorte que le tout était quelque peu indissociables pour celui qui portait plus ou moins attention. La soirée ne s’est pas déroulée sans failles causé par quelques problèmes techniques qui venaient de temps à autre nous sortir de nos bulles dansantes, mais somme toute, rien de majeur et il faut parfois s’y attendre, vu la longueur de ce type d’évènement et le matériel qui surchauffe parfois sous la chaleur des projecteurs.
Extrait de Showtime via Beatoven
Le son était pour dire le moindre, massif,
l’éclairage convenable mais sans plus, mais ce qui a retenu le plus mon
attention, ce sont les artistes qui étaient à l’œuvre en créant des Live Paintings et surtout, les projections du VJAcess Denied?, qui nous en a mis plein les yeux pendant toute la nuit. Des
textures étonnantes, sur grand écran avec des images d’une rare qualité, étaient
projetées derrières les bidouilleurs de sons et les quelques danseurs montés
sur scène, qui visiblement, étaient en manque d’attention. Par chance, cet
inconvénient n’as pas duré trop longtemps, les organisateurs de l’évènement se
chargeaient de les faire redescendre et ce, à mainte reprises… Ce qui m’a un
peu surpris, c’est l’heure qu’ils ont décidés de terminer la soirée, vers les
6h du matin, puisque la programmation devait normalement se poursuivre 3h de
plus...
Peu importe, les gens présent étaient
vraisemblablement saturés de danse et de basses, je vous avouerais qu’après des
heures de danse d’affilées, c’est tout un entraînement et que peu importe le corps, aussi
en forme soit-il, la fatigue vient immanquablement à entrer en ligne de compte.
Seul bémol, au niveau des décibels, vers la fin de la soirée une fois que la
salle s’est fait un peu moins comble, les basses ont commencés à saturer, bien
normal, moins de corps étaient présent pour venir les absorber. Chapeau aux Massive Misters et Mess With the Best, les principaux organisateurs de cette mémorable
soirée, bien d’autres évènements du genre sont sous aucun doute à prévoir dans
un avenir rapproché et je dois avouer que j’ai déjà hâte au prochain!
Commentaires